SYNOPSIS
Maria Enders s'est fait connaître en incarnant Sigrid, une jeune fille qui pousse une femme au suicide. Après le décès du metteur en scène, un jeune homme lui propose de rejouer dans une nouvelle adaptation de la pièce mais en incarnant cette fois-ci le rôle d'Héléna, la femme poussée au suicide.
CASTING
Juliette Binoche: Maria EndersKristen Stewart: Valentine
Chloé Moretz: Jo-Ann Ellis
FICHE TECHNIQUE
Date de sortie:20 août 2014Pays: France, Allemagne, Suisse
Durée: 2h04
Titre original: Clouds of Sils Maria
Distributeur: Les Films du Losange
Classification: Tous public
MON AVIS
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♡ ♡ ♡
Présenté au Festival de Cannes l'année dernière, Sils Maria a beaucoup fait parler de lui. Les critiques étaient excellentes et se faisait entendre que la prestation de Kristen Stewart était incroyable. Alors, voilà, un an (presque) après sa présentation au Festival de Cannes (et alors que celui de cette année vient de débuté), je me suis enfin laissée tentée. Et même si j'ai trouvé le film un peu long, je peux dire que globalement, je l'ai bien apprécié.
Nous suivons Maria, actrice quarantenaire, qui sait fait connaître au théâtre en interprétant Sigrid, une jeune femme manipulatrice qui pousse une femme d'âge mûre, Héléna, au suicide. Alors que le réalisateur de cette pièce décède, un jeune metteur en scène voudrait lui rendre hommage en réinterprétant la pièce et en proposant le rôle d'Héléna à Maria.
Olivier Assayas nous montre dans son film à quel point être une actrice est difficile, car les années passent, le corps s'abîme et la jeunesse arrive pour remplacer. Etre une actrice, c'est plus compliqué que d'être un acteur. Le temps qui passe fait aussi changé les choses, il les fait évoluer et ce qui était aimé avant, ne l'est peut-être plus aujourd'hui. Pour moi, c'est le message du film.
Le film est découpé en deux parties et un épilogue. La première où l'on rencontre les personnages, qui est qui, qui fait quoi,... La seconde où l'on se rend qui de qui est VRAIMENT qui, qui veut vraiment quoi, qui doute,... Et l'épilogue, qui gâche tout. Autant être honnête, l'épilogue nous amène à nous poser des questions mais n'y répond pas réellement, on comprends certaines choses et pas d'autres. Assayas aurait (pour moi) mieux fait de s'arrêter à la fin de la deuxième partie. Le film commence à devenir long (même s'il ne reste que quelques minutes) et on a l'impression qu'il se perd un petit peu, qu'il devient trop tiré par les cheveux et il perd donc de la force. Ce qui est dommage car la réalisation est très bien menée.
Le film se déroule en Suisse, on a donc droit aux habituelles (mais quand même très belles) montagnes des Alpes, aux pleines, aux lacs. Soit, les premières choses auxquelles on pense qu'en on parle de la Suisse. Entre chaque scène, un fondu noir, qui rappelle la clôture des scènes de théâtre, c'est bien trouvé et pas désagréable, du moins pendant tout un moment. Vers la fin, cela commence à devenir répétitif et on perd un peu le rythme.
Le casting est très bien choisit, surtout les trois actrices principales. Juliette Binoche, l'une des rares actrices françaises ayant réussis aux Etats-Unis joue magnifiquement bien son rôle de Maria. Elle parait totalement imprégnée par son personnage comme si elle se jouait elle-même en quelque sorte.
Pour jouer son exacte opposée, Chloe Moretz. En effet, il est difficile de faire aussi différente que ces deux actrices. Alors que l'une entame une carrière déjà prometteuse, l'autre en est déjà à son apogée. Moretz est américaine et Binoche française. La plus jeune est surtout connue pour jouer dans de gros films hollywoodiens alors que la plus âgée passe de Hollywood à la France et du film à gros budget au film d'auteur. Bref, deux mondes totalement différents qui ont dû aider les deux actrices pour chacun de leurs rôles. Celui de Moretz est une jeune actrice montante d'Hollywood qui après une cure de désintox tente de "reprendre" sa vie en main. Lorsque le rôle de Sigrid lui est proposé, elle ne refuse pas, ayant connaissance de l'impact qu'il avait eut sur la carrière de Maria.
Enfin, et la bonne surprise de sa film, il y a Kristen Stewart. Une actrice souvent tournée en ridicule, qui paraît hautaine et peu naturel mais qui depuis la fin de Twilight (Hallelujah!) commence vraiment à remonter dans mon estime. Bien qu'elle ne soit pas extraordinaire (J'ai plusieurs fois eus envie de lui hurler dessus pour lui dire de changer de tête, enfin, d'expression du visage), elle est quand même très touchante et joue avec son image (quoiqu'un peu trop). Enfin, c'est une bonne petite surprise.
Pour ce qui est de bande son, je dirais qu'elle est agréable mais pas incroyable. Elle correspond à chaque scène où elle est utilisée et fait son travail.
Je dirais donc que Sils Maria est un bon film mené par un trio gagnant et aidé par des seconds rôle satisfaisant. Sans révolutionner les 7ème art, il permet quand même de passer un bon moment.
Nous suivons Maria, actrice quarantenaire, qui sait fait connaître au théâtre en interprétant Sigrid, une jeune femme manipulatrice qui pousse une femme d'âge mûre, Héléna, au suicide. Alors que le réalisateur de cette pièce décède, un jeune metteur en scène voudrait lui rendre hommage en réinterprétant la pièce et en proposant le rôle d'Héléna à Maria.
Olivier Assayas nous montre dans son film à quel point être une actrice est difficile, car les années passent, le corps s'abîme et la jeunesse arrive pour remplacer. Etre une actrice, c'est plus compliqué que d'être un acteur. Le temps qui passe fait aussi changé les choses, il les fait évoluer et ce qui était aimé avant, ne l'est peut-être plus aujourd'hui. Pour moi, c'est le message du film.
Le film est découpé en deux parties et un épilogue. La première où l'on rencontre les personnages, qui est qui, qui fait quoi,... La seconde où l'on se rend qui de qui est VRAIMENT qui, qui veut vraiment quoi, qui doute,... Et l'épilogue, qui gâche tout. Autant être honnête, l'épilogue nous amène à nous poser des questions mais n'y répond pas réellement, on comprends certaines choses et pas d'autres. Assayas aurait (pour moi) mieux fait de s'arrêter à la fin de la deuxième partie. Le film commence à devenir long (même s'il ne reste que quelques minutes) et on a l'impression qu'il se perd un petit peu, qu'il devient trop tiré par les cheveux et il perd donc de la force. Ce qui est dommage car la réalisation est très bien menée.
Le film se déroule en Suisse, on a donc droit aux habituelles (mais quand même très belles) montagnes des Alpes, aux pleines, aux lacs. Soit, les premières choses auxquelles on pense qu'en on parle de la Suisse. Entre chaque scène, un fondu noir, qui rappelle la clôture des scènes de théâtre, c'est bien trouvé et pas désagréable, du moins pendant tout un moment. Vers la fin, cela commence à devenir répétitif et on perd un peu le rythme.
Le casting est très bien choisit, surtout les trois actrices principales. Juliette Binoche, l'une des rares actrices françaises ayant réussis aux Etats-Unis joue magnifiquement bien son rôle de Maria. Elle parait totalement imprégnée par son personnage comme si elle se jouait elle-même en quelque sorte.
Pour jouer son exacte opposée, Chloe Moretz. En effet, il est difficile de faire aussi différente que ces deux actrices. Alors que l'une entame une carrière déjà prometteuse, l'autre en est déjà à son apogée. Moretz est américaine et Binoche française. La plus jeune est surtout connue pour jouer dans de gros films hollywoodiens alors que la plus âgée passe de Hollywood à la France et du film à gros budget au film d'auteur. Bref, deux mondes totalement différents qui ont dû aider les deux actrices pour chacun de leurs rôles. Celui de Moretz est une jeune actrice montante d'Hollywood qui après une cure de désintox tente de "reprendre" sa vie en main. Lorsque le rôle de Sigrid lui est proposé, elle ne refuse pas, ayant connaissance de l'impact qu'il avait eut sur la carrière de Maria.
Enfin, et la bonne surprise de sa film, il y a Kristen Stewart. Une actrice souvent tournée en ridicule, qui paraît hautaine et peu naturel mais qui depuis la fin de Twilight (Hallelujah!) commence vraiment à remonter dans mon estime. Bien qu'elle ne soit pas extraordinaire (J'ai plusieurs fois eus envie de lui hurler dessus pour lui dire de changer de tête, enfin, d'expression du visage), elle est quand même très touchante et joue avec son image (quoiqu'un peu trop). Enfin, c'est une bonne petite surprise.
Pour ce qui est de bande son, je dirais qu'elle est agréable mais pas incroyable. Elle correspond à chaque scène où elle est utilisée et fait son travail.
Je dirais donc que Sils Maria est un bon film mené par un trio gagnant et aidé par des seconds rôle satisfaisant. Sans révolutionner les 7ème art, il permet quand même de passer un bon moment.
Et vous, qu'avez-vous pensé de "Sils Maria"? N'hésitez pas à laisser vos envies en commentaire.
Adeline
Adeline
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